Avocat à domicile : l’état d’âme d’un confiné
Choisir une profession libérale, comme celle d’avocat, c’est choisir la liberté, avec ses avantages mais aussi ses risques.
Ses risques de voir ses revenus varier d’un mois à l’autre, cette remise en cause permanente pour assurer le meilleur service à ses clients et la concurrence accrue de nos secteurs.
Ses avantages, comme celui principal de choisir son mode de travail.
Entre le palais et le cabinet, entre le cabinet et l’appartement, au téléphone ou en rendez-vous physique, la flexibilité est l’une des qualités principales de l’avocat.
Cette flexibilité est un atout pour tous ces hommes et ces femmes qui cherchent à concilier vie privée et vie professionnelle. Commencer à rédiger des conclusions un samedi après-midi pour les terminer un dimanche soir avant de les présenter au cabinet à son client un lundi matin, pratique assez répandue.
Cependant, comme souvent, ce qui apparaît comme une liberté devient un frein dès lors que la contrainte intervient.
Le télétravail à 100 %, l’absence de contact humain, l’autodiscipline en pyjama, n’ont pas la même valeur que la chance de pouvoir terminer un dossier dans le calme de son foyer.
C’est un défi pour tout avocat comme c’est un défi pour nos clients.
C’est une condition de notre réussite et de sortie de crise pour nous comme pour nos clients.
Une liberté contrainte n’est plus une vraie liberté.
Profession libérale, on ne se refait pas.
Jonas Haddad
Associé de Hashtag Avocats
Avocat est en effet un métier à rebondissements multiples, mais heureusement que l’on peut travailler de chez nous. À l’heure d’Internet, on arrive à traiter les dossiers sur la propriété intellectuelle, RGPD ou autres aussi bien depuis chez nous que depuis le cabinet.
Ou plutôt presque, si les documents sont au bureau !