Aujourd’hui c’est vendredi. Les cachalots se cassent le dos et le temps est à la réflexion.

Aujourd’hui c’est vendredi. Les cachalots se cassent le dos et le temps est à la réflexion. Et je me demande, au milieu des tourments actuels, des violences, des justes revendications et des faux procès, comment faire comprendre – aussi – que le discours diabolisant sur la France est dangereux quand on ramène notre réalité à celle de dizaines de pays proches et éloignés. Comment apporter plus d’objectivité dans les critiques ? Comment revaloriser la dimension essentielle qu’est la relativité ? Comment faire comprendre que nos conditions sociales, nos libertés, notre démocratie, notre égalité des chances, malgré leurs affaiblissements, sont encore des atouts qui rendent la vie en France remarquable ? Comment faire admettre que nos congés payés, notre système d’assurance chômage, notre sécurité sociale, nos universités quasi gratuites, sont des avantages immenses quand on se compare à 90% de la planète et que la critique de notre pacte social ne doit pas entraîner sa destruction. A force de faire croire qu’on est en enfer, ce qui apparait pour beaucoup sur terre comme une terre promise à atteindre va se transformer pour nous en contrée invivable…La critique vaut quand elle rime avec raison, non quand elle ne sait que raisonner par la passion violente, la démagogie et le fantasme.

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