Demain c’est vendredi. Les merlans font les marlous et le temps est à la réflexion.
Et cette « Ligue du Lol » me travaille car derrière les excuses de journalistes devenus victimes, je ne peux me détacher de l’image de ces bandes qui, à travers les âges et les lieux, donnent à la haine sa puissance. J’amplifie, je mélange… Pourtant, qu’est-ce que le totalitarisme ?
C’est la force néfaste engendrée par les faibles et les lâches qui deviennent « héros » quand l’union fait la meute autour d’un bouc émissaire. C’est la puissance de l’anonymat, cet autre « dark side of the web » dont on admet de plus en plus le degré de dangerosité. C’est la résultante d’une société qui vit trop par le scoop, le buzz, l’émotion. La rationalité, le recul critique, la capacité à relativiser disparaissent pour sacrer reine du 21° siècle le ressenti.
Si les disruptions sont merveilleuses quand on les enseigne, elles se traduisent aussi par des retours en arrière inquiétants si on laisse passer quoi que ce soit au nom d’une technologie imaginée socialement neutre.
PS. Ceci n’est pas un post politique (enfin un peu…).