Demain c’est vendredi. Les baleines ont bonne haleine et le temps est à la réflexion. Et je m’interroge sur ce tsunami qui balaye les « institutions du cool » qui, de médias en agences, de productions artistiques en start-ups, font un beau nettoyage de printemps. L’entreprise classique repose sur des règles, une organisation moins subtile que l’entreprise cool. Cette dernière propose une logique moins hiérarchique, des conseils en lieu d’ordres et plein « d’open trucs » à la place de salles sinistres. C’est l’entreprise impressionniste qui prône la disruption créative et le désordre productif et favorise l’influence au lieu du pouvoir classique … sauf quand un grain de sable, la perte d’un client, un conflit, un retournement de marché ou un scandale pointe. On retrouve la norme, l’ordre, la hiérarchie. Le « quotidien friendly » apparaît sous sa réalité, une bonne vieille méthode de management. Alors la condamner, non, au contraire. Mais aux salariés de ne pas confondre le locataire et le propriétaire, la proximité « cool » qui fait du bien et les véritables systèmes de pouvoir qui fondent la réalité.
Accueil L'humeur de la semaine, par Marc Drillech Demain c’est vendredi. Les baleines ont bonne haleine et le temps est...