Demain c’est vendredi. Les oursins se prennent pour des saints et l’heure est à la réflexion.

Et je me demande, quelques minutes à peine après avoir appris la mort de Jacques Chirac, ce qui explique nos errances et nos faiblesses dès lors qu’on juge un homme, encore plus s’il occupe des fonctions politiques.

Au pouvoir on tend à ne rien pardonner, à refuser les moindres faiblesses, à pas accepter de comprendre et à imposer des exigences parfois très exagérés.

Dans notre. Royauté démocratique le Président ne peut être que la perfection sinon rien. Être aux manettes c’est donc devoir n’assumer que des obligations et des critiques et n’espérer aucune circonstance atténuante.

Et quand la gouvernance de la nation se termine, que le mot « FIN » laisse la place à une autonomie qui se transforme progressivement en distance, parfois en oublis ou en approximations, l’ennemi juré d’hier devient plus humain, le dictateur apparait comme sympathique, le démagogue prend des allures d’humaniste.

Sans doute que Jacques Chirac rejoint en cela le Général de Gaulle voire un certain François Hollande. Tant haï et incompris quand ils dirigent, tant pardonnés voire sanctifiés quand ils redeviennent des citoyens… pas si simples.

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