Demain c’est vendredi. Les raies déraillent et le temps est à la réflexion.

Demain c’est vendredi. Les raies déraillent et le temps est à la réflexion. Et dans les tracas du quotidien je m’interroge sur ce qui restera de cette grève historique dans quelques jours ou semaines.

  1. Une preuve de l’incapacité des gouvernants, au-delà des sensibilités politiques, à imaginer une véritable concertation avant, un dialogue social solide. Nous sommes condamnés encore longtemps à ce que le haut impose au bas.
  2. La généralisation de l’incivilité comme règle de vie dans des villes livrées à la loi du plus fort, au déni des règles et du respect des plus faibles. Se déplacer en ville n’est plus un comportement civil mais une survie dans la jungle.
  3. Une forme peu morale de la grève quand une minorité mécontente impose à une majorité non responsable son énervement en pourrissant leur vie alors qu’affaiblir l’Etat se fait facilement en décrétant la gratuité des transports.
  4. La fin dramatique et rapide des métiers et des professions qui reposent sur la capacité d’un individu, commerçant ou artisan, qui, dans la ville, dont Paris, est condamné à la mort lente par étouffement, succession de grèves et de manifs pour le plus grand bonheur d’Amazon et compagnie.

 

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