Les Échos ont interrogé quelques experts.
Les Échos publie le 10 avril l’une des premières analyses consacrées à « la sortie de crise ». Nous en tirons une synthèse.
Scénarios en V, L, en U ou en W, ils sont modélisés par les économistes et les cabinets de conseil en stratégie, dont le BCG et le cabinet Roland Berger.
• V = reprise rapide après avoir touché le fond.
• U = temps de stagnation avant un redémarrage vigoureux
• W = anticiper une rechute suivie d’une nouvelle reprise
• L = vision pessimiste d’une économie durablement à l’arrêt.
Ces « réflexions macroéconomiques », insiste notre confrère, n’ont rien d’une prédiction.
Pour les experts interrogés par notre confrère, « le scénario en V est mort ». Le plus crédible serait la courbe en U, à condition que ménages et entreprises ne se « reconfinent » pas sous la forme d’un rationnement, auquel cas c’est le scénario L qui prévaudrait.
Le cabinet Roland Berger dessine « un scénario de plus long terme pour les entreprises, au-delà des actions de court et moyen terme afin d’assurer à la fois la santé et la sécurité de leurs salariés, la continuité de leurs activités pour celles qui en ont encore et la survie pour celles à l’arrêt ».
Effets de seuil
Les experts du cabinet pronostiquent deux « phénomènes », une rupture et ses changements profonds, un renforcement des tendances déjà à l’œuvre. Et trois « effets de seuil » : numérisation des métiers, télétravail et canaux de vente numériques.
Une certitude, selon Les Échos, « rien ne sera plus comme avant au sortir de cette crise ».