Du site de rencontre au smart bike.
Le projet était dans les tuyaux depuis plusieurs mois, lancé juste avant les grèves des transports de fin d’année dernière, il est désormais sur les pistes cyclables. Le groupe Seb, gros poisson français du petit électroménager, et la nouvelle start-up de Marc Simoncini, fondateur du site de rencontres Meetic, ont annoncé ce dimanche 17 mai leur partenariat autour du projet de vélo urbain connecté Angell, lancé par Simoncini. Une alliance de circonstance accélérée par le contexte de pandémie de la covid-19 et de retour en grâce du vélo, notamment. Et qui prend la forme d’une prise de participation minoritaire de Seb dans Angell. À hauteur de plusieurs millions d’euros quand même.
Devenir le n° 1 du cycle ? Même si le déconfinement est en marche et que les transports en commun accueillent à nouveau les voyageurs, nombre d’urbains les délaissent. La demande de transports urbains individuels flambe. Et les ambitions du projet Angell avec. L’objectif initial tablait sur 1 500 ventes lors de la première année, les porteurs visent désormais 10 000 unités pour cette année de lancement et environ 60 000 sur les trois prochaines années. Le vélo en lui-même, vendu autour des 2 700 euros, promet de nouveaux standards de sécurité grâce à plusieurs logiciels innovants. Il se veut être l’un des plus légers du marché du cycle électrique (13,9 kg). L’engin disposera notamment d’un petit écran au centre du guidon pour l’affichage de la météo, l’indice de pollution, la vitesse, le niveau de batterie ou même un GPS. C’est le groupe Seb qui prend en charge l’industrialisation et la fabrication de ces smart-bikes, dans son usine d’Is-sur-Tille en Côte d’Or.
Après avoir revendu Meetic, ce serial entrepreneur qu’est Marc Simoncini repart de plus belle et ambitionne de devenir le numéro un du vélo électrique dans le monde. Les premiers vélos Angell devraient être disponible dans le courant de l’été.