Quand le rêve a rendez-vous avec la vie

Vois-tu, Didier (tous m’ont tenu à peu près ce même propos), si le confinement nous a quelque peu empêchés d’agir, s’il a ralenti, voir frappé de plein fouet la réalisation de projets, ce confinement ne nous a pas empêchés de rêver… Eh oui, que veux-tu, cher Didier, on ne se refait pas. Lorsqu’on est serial rêveur, on rêve notre vie et on veut vivre nos rêves.

Ce fut l’occasion, pour beaucoup d’entre ceux et celles que j’ai eu la chance d’interviewer pour mon média, de se recentrer sur des valeurs, notamment autour de la relation à l’autre. Une même idée circule chez eux et elles : être plus empathique, plus à l’écoute pour mieux accompagner leurs proches, leurs associés, leurs collaborateurs afin de construire un avenir meilleur. Et qu’est-ce qu’un avenir meilleur ? Pour moi, c’est être à l’écoute de choses essentielles dans mon environnement. Comprendre le sentiment de la personne avec laquelle j’échange, comprendre le ou les besoins qu’elle m’exprime alors. Sans juger, qui suis-je d’ailleurs pour le faire, du bien ou du mal, du normal ou de l’anormal, évacuer tout ça pour écouter et mieux recevoir, et ainsi mieux accompagner. Sortir du jeu infernal de qui a raison, ne plus me sentir agressé, violenté par la manière que l’autre peut avoir de s’adresser à moi, comprendre, comprendre pour mieux permettre l’avenir : la réalisation de nos rêves en commun.

Quitter cet habit de victime dans lequel on se glisse parfois pour trouver un responsable quand on ne veut pas assumer ses choix. Abandonner le regard inquisiteur que l’on pose parfois sur l’autre pour mieux le.la soumettre, voilà aussi des choses qui me semblent salvatrices pour notre futur. Être libre de choisir et décider d’assumer seront incontestablement deux étoiles qui guideront mes pas.

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