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Les dispositifs d’aide aux entreprises ont permis de limiter la « casse ».
Le nombre de défaillances d’entreprises a chuté de près de 40 % cet automne par rapport à la même période sur l’année 2019.
Les tribunaux de commerce annoncent 7 465 déclarations d’états de cessation de paiements et ouvertures de procédure collective, soit une baisse de 37 % par rapport à la même période de l’année précédente. Sur les douze derniers mois, le nombre de faillites a chuté d’un tiers. Une bonne nouvelle à relativiser. De nombreuses entreprises survivent sous perfusion des aides publiques directes. Autre facteur explicatif du chiffre : les organismes sociaux et notamment l’Urssaf ont renoncé depuis plusieurs mois à assigner en justice les entreprises qui ne paient pas leurs cotisations. Le recours au chômage partiel, les reports d’échéances de prêts ou de charges ont également permis aux chefs d’entreprise de réduire momentanément une bonne partie de leurs charges. La survie des entreprises dont l’activité peine à repartir dépend de la manière dont se déroulera la transition entre la période que nous connaissons et le retour à la vie « normale »… Si les analystes tablent presque tous sur l’idée que la vague de défaillances n’est que reportée, il est toujours permis d’espérer. MB