Vite compris le 2 février

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L’Italie desserre l’étau sanitaire • Contrairement à son voisin français, l’Italie, qui comptait parmi les pays européens les plus touchés en 2020, vient d’annoncer un assouplissement de ses mesures de restriction sanitaire. La quasi-totalité du pays a été placée en « zone jaune », d’après le code couleurs qui régit les ouvertures des lieux publics selon la situation épidémiologiques, seules la Sicile, la Sardaigne, l’Ombrie, la province autonome de Bolzano et les Pouilles restent en zone orange. Et pour cause, 16 des 21 régions italiennes présentent un taux de reproduction du virus inférieur à 1. Si le couvre-feu de 22 heures à 5 heures et l’interdiction des voyages interrégionaux sont maintenus, bars, restaurants et musées pourront ouvrir jusqu’à 18 heures. À Rome, le Colisée et les musées du Vatican s’apprêtent à accueillir de nouveaux des visiteur·ses. « C’est un pas, un tout petit pas, vers une normalisation », s’est félicité Dario Franceschini, le ministre italien des Biens et des Activités culturelles.

Pas de fonds de solidarité pour les restaurants qui bravent les interdictions La lutte contre la désobéissance civile et la prévention de toute dérive sont au cœur de la nouvelle stratégie du gouvernement. Le vendredi 28 janvier, le Premier ministre Jean Castex annonçait des contrôles renforcés pour lutter contre « l’ouverture illégale des restaurants ». Pour doubler la menace et aller au-delà du simple contrôle de police, Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie, a annoncé lundi 1er février que les restaurants « clandestins » verraient leur accès au fonds de solidarité suspendu en cas de non-respect des restrictions. Toute désobéissance civile suspendra pendant un mois le restaurant du fonds de solidarité, une suspension qui sera définitive en cas de récidive. « C’est extrêmement dur pour les restaurateurs, moralement et économiquement […] mais ça ne justifie en rien de ne pas respecter les règles, qui sont des règles sanitaires », a ainsi résumé Bruno Le Maire.

BioNTech promet 75 millions de vaccin supplémentaires à l’Europe C’est au tour de la biotech allemande BioNtech, partenaire de Pfizer, d’affirmer un nouvel engagement de livraison pour le second trimestre 2021. Et pas des moindres. Sierk Potting, le directeur financier de BioNTech, a annoncé le 1er février que son entreprise fournirait « jusqu’à 75 millions de doses supplémentaires à l’Union européenne au deuxième trimestre ». Une augmentation des cadences de livraison qui devrait être entamée dès le 15 février afin de fournir la quantité de vaccins initialement promise à l’UE pour le premier trimestre. À l’échelle mondiale, BioNTech prévoit d’augmenter de plus de 50 % sa production, précédemment prévue à 1,3 milliard de doses. Un coup d’accélérateur notamment permis par le renforcement des processus de production de l’usine Pfizer à Puurs, en Belgique, et par l’obtention de la licence de fabrication pour le site de Marburg, en Allemagne. La biotech a en outre étoffé son réseau de fabrication en Europe : de trois partenaires en décembre 2020, elle est passée à 13 aujourd’hui.

5G, les villes les mieux couvertes en 2020 • La 5G à l’assaut du territoire français. Près de 1 500 villes seraient déjà équipées de la technologie 5G. Dévoilé par le site de comparaison de forfaits mobiles et box Internet Ariase, le palmarès des villes les mieux couvertes en 2020 repose sur un critère précis : le nombre de sites 5G pour 1 000 habitant·es. Et à ce jeu-là, les petites villes caracolent en tête. On retrouve ainsi en première place Lesquin (59) avec 0,93 antenne pour 1 000 habitant·es ! Suivent Aubière (63) et Rungis (94). Les dix premières places sont occupées par des villes de moins de 20 000 habitant·es. Si l’on se penche sur les grandes métropoles, Nice apparaît la ville la mieux couverte en 5G (0,37 antenne pour 1 000 habitant·es) devant Montpellier et Marseille.

La CFDT souhaite un RSA jeunes • On l’a assez répété, la crise covid n’épargne pas les jeunes. Qu’ils·elles soient étudiant·es ou en emploi, les revenus des jeunes âgée·es de 20 à 25 ans ont fondu depuis l’été. La Confédération française démocratique du travail (CFDT), via son secrétaire général Laurent Berger, appelle le gouvernement à intensifier son soutien envers les jeunes. Et plaide pour un RSA accessible aux 18-25 ans ! La mesure est soutenue par la gauche et les Verts, le gouvernement y est plus réticent : « À 18 ans, on veut un travail, pas une allocation », avait lancé le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno le Maire. Qui préfèrerait l’idée d’une généralisation de la Garantie jeunes, une allocation mensuelle d’un montant maximal de 497 euros et plus concentrée sur l’insertion (accompagnement individuel, mission locale, etc.)

La belle initiative • Direction la cité du Vercors, à Villejuif (94), où Philippe Guilet a fondé l’association Renaissance, un atelier qui vise la réinsertion par la couture. Avec un objectif de création à partir de vêtements recyclés à des apprenti·es couturier·ères en réinsertion. Ils·elles viennent de France, d’Algérie, de Moldavie ou de Chine, mais à l’atelier « tout le monde est en blouse ici, c’est la tradition des ateliers de haute couture», explique Philippe Guilet. Il faut être inscrit à Pôle Emploi pour y participer, la formation est rémunérée et donnera aux bénéficiaires le moyen de développer leurs compétences dans « l’upcycling de luxe », soit déconstruire des vêtements pour les reconstruire sous une nouvelle forme.

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