Vite compris le 1er mars

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À Rennes, les étudiant·es en détresse • C’est ce qu’il ressort d’une enquête menée par un groupe de chercheur·ses de l’Institut Pasteur, de Santé publique France et de l’École des hautes études en santé publique (EHESP), auprès de 784 étudiant·es de grandes écoles rennaises.  Environ 60 % des étudiant·es présentaient « des signes de détresse psychologique » en décembre 2020, au moment où ils·elles ont répondu à un auto-questionnaire en ligne pour évaluer leur santé mentale. Les femmes se révèlent plus touchées que les hommes. Par ailleurs, un·e étudiant·e sur deux souffre d’un sentiment de solitude. La crise a fait des ravages, certes économiques, mais aussi sociaux. Et notre jeunesse se retrouve loin – mais alors très loin – d’être épargnée.

IAG, maison mère de British Airways, Vueling et Iberia, fait pire qu’Air France-KLM avec ses pertes de 2020 Triste antirecord pour le groupe aérien IAG, qui est lourdement tombé de son piédestal en 2020 au nom d’une perte nette de 6,9 milliards d’euros pour un chiffre d’affaires de 7,8 milliards d’euros. Pour l’instant, le « titre » de lanterne rouge européenne en la matière lui revient, devant Air France-KLM qui accuse 7 milliards d’euros de pertes mais a réalisé un CA de 11 milliards d’euros. En attendant les résultats de la compagnie allemande Lufthansa, pas encore publiés. IAG était jusqu’à présent le plus rentable des grands groupes de transport aérien en Europe, il s’agit là des plus mauvais résultats de son histoire. Et pour cause, la compagnie British Airways, l’une des grosses écuries de IAG, a perdu les trois quarts de ses passager·ères l’an passé. Au global, le chiffre d’affaires est en chute de 69,4 milliards et la perte d’exploitation s’élève à 7,426 milliards d’euros, dont 1,47 milliard pour le quatrième trimestre 2020. Le groupe hispano-britannique a notamment fait les frais des trois confinements au Royaume-Uni et la surexposition de sa principale entité British Airways.

Les bénéfices du CAC40 divisés par deux en 2020 • Les sociétés du CAC40 – l’indice phare de la Bourse de Paris – n’ont pas échappé, elles non plus, à la crise sanitaire et économique : leurs résultats ont accumulé au total un peu plus de 32 milliards d’euros de bénéfices l’an passé, soit un repli de 56 % par rapport à 2019. C’est ce qu’estime un décompte provisoire à l’issue des résultats publiés par 35 sociétés du CAC40. Évidemment, on observe des divergences entre les entreprises, Sanofi s’en est très bien sorti avec un bénéfice net en hausse de 340 %. À l’inverse, d’autres sociétés ont broyé du noir, c’est le cas de Renault qui a essuyé une perte historique de 8 milliards d’euros.

Fin d’année 2020 dans le rouge pour Suez, mais redressement à l’horizon Malgré le redémarrage du second semestre 2020, les pertes n’ont pu être évitées et le numéro deux mondial de l’eau et des déchets a fini dans le rouge, en enregistrant une perte nette de 228 millions d’euros, contre un profit de 352 millions d’euros en 2019. Et ce, bien sûr, en raison de la crise sanitaire, mais pas seulement. En 2020, le groupe Suez a également subi 396 millions de charges exceptionnelles liées à la mise en œuvre de son plan « Shaping Suez 2040 ». Finalement, le repli du chiffre d’affaires est resté modéré à -2,8 %, pour un résultat opérationnel en chute de 44,6 % à 780 millions d’euros. Une bonne surprise cependant : la prévision du groupe ne dépassait pas les 680 millions d’euros de résultat opérationnel. En outre, le redémarrage entamé à l’été 2020 devrait, selon la direction, aboutir à un redressement rapide pour 2021. Conséquence : les objectifs sont revus à la hausse et Suez maintient son projet de versement d’un dividende exceptionnel d’un milliard d’euros à ses actionnaires.

La Société Générale sanctionnée dans la cadre de la lutte anti-blanchiment Il ne s’agit pas d’une condamnation de la banque française pour son implication dans une affaire ou dans un réseau de blanchiment d’argent, mais bien d’une amende pour manquement à la lutte contre le blanchiment d’argent. C’est dans la dépendance britannique de Jersey (l’île située dans la Manche entre la France et le Royaume-Uni) que la commission des services financiers locale a imposé une amende de 719 000 livres sterling (un peu plus de 826 000 euros) à trois entités du groupe de la Société Générale pour défauts de gouvernance et des manquements de contrôle dans leur gouvernance dans le cadre de la lutte anti-blanchiment, sur laquelle le régulateur financier local veut montrer patte blanche. Il s’agit de l’amende la plus significative délivrée à Jersey au nom de la lutte anti-blanchiment.

Eden Zeta, un nouveau verre ophtalmique qui s’attaque à la fatigue oculaire • On l’a assez répété, le télétravail s’affiche sans doute comme l’un des grands gagnants de cette pandémie. Problème, les salarié·es se confrontent de plus en plus à une fatigue oculaire – en plus des maux de dos. Novacel, fabricant de verres ophtalmiques en France, a mis au point un verre progressif pour améliorer le confort des utilisateur·rices et la netteté. Son nom ? Eden Zeta. Un verre qui a été testé à l’Institut de la vision. D’après Jenkiz Saillet, directeur général de Novacel, « neuf porteurs sur dix déclarent avoir une vision plus nette avec les verres Eden Zeta et huit sur dix ont ressenti une baisse de fatigue visuelle après huit heures de port ».

 

 

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