Vite compris le 29 mars

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Intermarché fera un peu moins de place à Coca-Cola dans ses rayons  • Un accord a été trouvé entre les deux parties et Intermarché ne proposera « que » 22 références à la marque Coca-Cola dans ses supermarchés. Avec une concentration sur les marques phares, notamment « Coca-Cola, Coca-Cola sans sucres, Coca-Cola light, Fanta, Fuze Tea, Monster, Capri-Sun », liste Marc Vidal, directeur commercial GMS France de Coca-Cola European Partners (CCEP). En 2020, Intermarché affichait dans les rayons de ses enseignes 50 références à la marque Coca-Cola, c’était même 100 en 2019. Mais pour rappel, l’an passé, un désaccord commercial avait éclaté entre Coca-Cola et Intermarché, puisque le second voulait réduire la place qu’il faisait aux sodas dans ses rayons au profit de boissons moins sucrées et plus saines. En réaction, Coca-Cola menaçait d’arrêter de livrer l’ensemble de sa gamme. Bref, depuis, l’apaisement est revenu, Intermarché fait toujours une grande place à Coca-Cola… un poil moins peut-être.

La crise a entraîné un coup de punch pour les magasins de proximité • Les restrictions sanitaires – et notamment les confinements et couvre-feux successifs – ont dopé les ventes des magasins de proximité. À en croire une étude de l’IRI, le chiffre d’affaires des supérettes a atteint 12,6 milliards d’euros en France en 2020, soit une hausse de plus de 8 % : « C’est une tendance de fond qui s’est accélérée avec la pandémie. Il y a une recherche de praticité et une volonté de réduire le temps consacré aux courses », explique Ilan Ouanounou, directeur exécutif de Carrefour Proximité. Les magasins de proximité n’ont pas tant vu leur nombre de client·es exploser, mais c’est plutôt le panier moyen – de client·es qui venaient déjà – qui a été revu à la hausse. Là où les supérettes constituaient avant pandémie une solution de dépannage, elles sont apparues comme une référence pour les courses avec les restrictions. Sans compter l’effet télétravail où les salarié·es se sont logiquement tourné·es vers des magasins proches de leur domicile plutôt que des enseignes situées vers leur lieu de travail. Reste à savoir si cette tendance perdurera post-covid…

Le déficit de médecins devrait se creuser, selon la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) • La publication de la dernière étude de la Drees du ministère de la Santé, qui présente des projections pour les trois prochaines décennies, n’a pas de quoi rassurer. Selon l’étude, le nombre de médecins en activité de moins de 70 ans devrait continuer à stagner jusqu’en 2040, pour ensuite repartir à la hausse à un rythme de l’ordre de 1,5 % par an. Si l’on rapporte les effectifs de médecins aux besoins de la population croissante et vieillissante, la densité médicale va même baisser au cours de la prochaine décennie et « retrouverait son niveau actuel seulement au milieu des années 2030 ». Elle repartirait ensuite à la hausse pour être supérieure de 23 % à la densité actuelle en 2050. Parmi les leviers disponibles pour contrer cette fâcheuse dynamique, la Drees avance que l’augmentation de 20 % du nombre d’étudiant·es en médecine dès la rentrée 2021 permettrait de « combler ce creux avec une avance d’environ trois ans ». Un enjeu urgent, depuis la suppression du numerus clausus. La première édition de la Conférence nationale de santé, qui s’ouvre actuellement, doit fixer le nombre d’étudiant·es en santé pour les cinq prochaines années.

Les rémunérations des patron·nes de banque baissent • Les performances financières des grands établissements bancaires ont souffert en 2020. Et les rémunérations attribuées aux dirigeant·es des banques françaises s’en ressentent. Selon les rapports publiés par les banques et sous réserve de leur validation lors des assemblées générales à venir, la majorité des émoluments attribués – et non pas versés – diminuent jusqu’à -25 %. Dans les établissements ayant signé les plus fortes performances financières, les rémunérations se maintiennent à peu près à flot. L’explication de la baisse tient à la composante variable des rémunérations, liées à des critères de performances. Un exemple : Frédéric Oudéa, directeur général de Société Générale. La rémunération qui lui est attribuée au titre de 2020 est de 2,63 millions d’euros, dont 50 % en salaire fixe, soit une chute de 25 % par rapport à 2019 (3,54 millions d’euros). Pas d’inquiétude, il lui reste de quoi vivre.

Première évaluation de l’impact de la réforme de l’assurance-chômage • Le gouvernement n’a pas adjoint d’étude d’impact, comme c’est normalement le cas, à son projet de décret de réforme de l’assurance-chômage. Qu’importe, les partenaires sociaux et les syndicats ont sollicité l’Unédic pour réaliser une première évaluation. Les premiers enseignements ont été présentés dans une première version non aboutie mercredi 24 mars. En ce qui concerne la modification de la règle de calcul du salaire journalier de référence (SJR) dont est déduite l’allocation, l’Unédic estime qu’elle touchera 1,15 million de chômeur·ses dans les douze mois suivant son entrée en vigueur le 1er juillet. Une évaluation qui dépasse celle du ministère du Travail (800 000). Aussi, l’Unédic estime que la baisse de l’allocation sera de 17 % en moyenne, et sera adoucie par un allongement de la durée d’indemnisation.

En 2023, le Tour de France s’élancera depuis… l’Espagne ! • Les organisateurs du Tour de France et les autorités espagnoles l’ont officialisé vendredi 26 mars : la Grande Boucle se lancera en Espagne en 2023…. Pour la deuxième fois de son histoire ! Ce sera depuis Bilbao à l’occasion de la 110e édition du Tour de France. Pour rappel, si le Tour démarrera en Bretagne cette année, en 2022, il partira aussi depuis l’étranger – Copenhague – soit le point le plus septentrional de l’histoire de la Grande Boucle. Pour Christian Prudhomme, directeur du Tour, les départs de l’étranger « permettent au Tour de France et à la France de rayonner davantage encore ».

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