Vite compris le 8 avril

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Le Fonds monétaire international suggère un impôt supplémentaire sur les plus riches et les entreprises prospères pour lutter contre les inégalités Une fois n’est pas coutume, l’institution multilatérale la plus influente de l’économie internationale affiche des positions fiscales dignes de faire grincer les dents des plus libéraux·les. Le FMI soutient et défend l’idée d’une hausse de la fiscalité pour les plus riches, sous la forme d’une taxation minimum des entreprises et d’un nouvel impôt. Selon Vitor Gaspar, responsable du département des affaires budgétaires du FMI estime que les hauts revenus et les entreprises qui ont prospéré durant la crise pandémique devraient payer un impôt supplémentaire pour faire preuve de solidarité avec celles et ceux ayant été durement touché·es. Pour le Fonds, cette fiscalité temporaire permettrait de réduire les inégalités sociales que la crise économique et sanitaire a exacerbées, tout en renforçant la cohésion sociale en faisant de la lutte contre la pandémie une entreprise collective. La crise réserve bien des surprises.

2,2 millions d’amendes pour non-respect des restrictions depuis mars 2020 • Un peu plus d’un an que les Français·es – et le monde – endurent la pandémie covid-19 et son lot de restrictions sanitaires. Or, plus le temps passe et plus le respect des consignes données par le gouvernement peinent à être suivies, résultat : 2,2 millions d’amendes ont été dressées par les autorités depuis mars 2020 pour « non-respect des mesures sanitaires » ! Et plus de 10 000 verbalisations rien que pour le week-end de Pâques. Pour rappel, le montant de l’amende atteint en France 135 euros, 200 euros en cas de récidive dans les 15 jours et, après trois infractions dans le mois, « le délit est punissable d’une peine de prison de 6 mois et d’une amende de 3 750 euros », sans compter un éventuel travail d’intérêt général. En Belgique, le prix de l’amende est fixé pour un premier manquement aux consignes à 250 euros, elle était de 400 euros en Italie.

L’Agence européenne du médicament (EMA) juge que les caillots sanguins devraient être ajoutés aux effets secondaires rares Le flou autour des effets secondaires des vaccins anti-covid, en particulier du vaccin d’AstraZeneca, persiste mais s’éclaircit petit à petit. Dans un de ses avis très attendus, l’EMA a estimé que les caillots sanguins devraient être répertoriés comme effet secondaire « très rare » du vaccin AstraZeneca. L’agence européenne a établi « un lien possible avec de très rares cas de caillots sanguins inhabituels avec des plaquettes sanguines basses », en indiquant toutefois que la balance bénéfice/risque reste « positive » (mais pas pour les victimes !). En outre, l’EMA n’a pas identifié de facteur de risque spécifique concernant le produit d’AstraZeneca, estimant qu’une explication plausible aux rares cas de caillots sanguins pourrait être une réponse immunitaire. « Des facteurs de risque spécifiques tels que l’âge, le sexe ou les antécédents médicaux n’ont pas pu être confirmés car les événements rares sont observés à tous les âges », a déclaré la directrice exécutive de l’EMA, Emer Cooke.

Lime à l’assaut des scooters • L’opérateur de véhicules partagés, déjà présent sur le marché des vélos et trottinettes électriques, avait promis fin janvier d’ouvrir au début du printemps un service de scooters électriques en libre-service dans plusieurs grandes agglomérations. Avec en tête – dans un premier temps – Paris et Washington. Désormais chose faite ! À la fois dans la ville américaine où 100 scooters électriques en free floating ont été mis à disposition, ainsi qu’à Paris, depuis mercredi 7 avril (1 000 scooters déployés). Timing délicat pour Lime, puisque Paris se trouve en plein confinement. Lime se confrontera aussi à la concurrence de la start-up française Cityscoot et ses 3 900 scooters électriques partagés qui sillonnent les rues de la capitale depuis maintenant six ans.

Rugby : encore un engouement exceptionnel pour la nouvelle vague de ventes de billets ! • Mardi 6 avril à 18 heures, voilà la deuxième mise en vente de billets pour la Coupe du monde de rugby qui se déroulera en France en 2023. Pour un nouveau succès : 350 000 billets ont trouvé preneur·ses en moins de 5 heures… avec un pic à 4 000 billets vendus par minute ! « Ces 350 000 billets vendus en un temps record confirment l’intérêt mondial pour cette Coupe du monde », s’est félicité Claude Atcher, le directeur général du comité d’organisation. Désormais, pour les fans de rugby, il faudra attendre l’automne, période durant laquelle les premières places pour les phases finales de la compétition seront mises en vente – et celles-ci seront sans doute encore plus demandées.

L’intérêt pour le viager s’amplifie La formule du viager, tombée en désuétude pendant un temps, connaît un regain d’intérêt au gré de la crise sanitaire. La crainte des contaminations en maisons de retraite et en Ehpad pousse de plus en plus de personnes âgées à se tourner vers le viager pour continuer à vivre chez elles (la vente en viager occupé permet de rester à son domicile tout en percevant une rente jusqu’à son décès). Toutefois, les notaires ne disposent que de peu statistiques sur ce marché de niche peu étudié, et minimisent la tendance. Parmi les seuls chiffres connus, l’institut d’expertise et de formation au viager estime à environ 5 000 le nombre de transactions par an, soit 0,5 % des ventes immobilières.

 

 

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