Cette nouvelle Octavia dénote s’il en était besoin la réelle montée en gamme du constructeur tchèque dont certaines productions concurrencent désormais frontalement les vedettes de la maison mère.
C’est sans conteste le plus joli coup de crayon de Skoda depuis que la marque tchèque, naguère low cost, a mis en œuvre sa stratégie de montée en gamme. Aujourd’hui le constructeur est devenu, à bien des égards, une marque de référence. Son nouveau break, Octavia, en devient la preuve concrète. Une quatrième génération particulièrement convaincante sur le plan esthétique dans sa version combi d’une rare élégance. Vue de l’arrière, la belle cultive la ressemblance avec une Volvo tandis que sa face avant revendique une réelle sportivité.
Une fois au volant (à seulement deux branches, avec molettes et boutons chromés) l’impression d’être à bord d’un modèle premium se confirme : espace, finition, matériaux, équipement et ergonomie des commandes, tout concourt (dans ce niveau de finition Style) à positionner l’Octavia un cran au-dessus de son segment de marché et à la rendre potentiellement dangereuse pour ses cousines, à commencer par la Passat Volkswagen et la Skoda Superb.
De grandes ambitions
Grande rouleuse à vocation familiale, l’Octavia Combi a du reste encore gagné en taille : plus longue de 22 mm que l’ancien modèle, plus large de 15 mm, elle hérite d’un coffre XXL de 640 litres (30 de plus que celui de la 3e génération). Elle bénéficie pour la première fois (en option) de l’affichage tête haute (sans lamelle) et d’une pléthore d’équipements puisés dans la banque centrale familiale (notamment les nouvelles commandes tactiles). Confortable, sûre, l’Octavia bénéficie depuis cette année d’une motorisation hybride rechargeable de 204 chevaux (un moteur essence 1,4 TSI de 157 ch allié à un moteur électrique de 85 kW). De quoi rouler une cinquantaine de kilomètres en tout électrique. Petite bizarrerie énervante : par défaut, le système de propulsion se positionne en tout électrique et consomme donc d’emblée, au démarrage, sa faible autonomie non thermique. Or la recharge de la batterie par le moteur se révèle ensuite assez laborieuse.