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Tout savoir de la France de la fibre optique • Le « think tank progressiste » Terra Nova vient de livrer une « note » très complète, établie par Alexandre Mompeu-Lebel, membre du Pôle numérique de Terra Nova. La synthèse de ce baromètre très précis reflète le contenu du document. « Le Plan France très haut débit (PFTHD) vise à permettre à tous l’accès au très haut débit fixe (< 30 Mbit/s) d’ici à 2022 et à déployer la fibre optique sur tout le territoire national d’ici à 2025. Le PFTHD organise le rôle des acteurs, publics et privés dans le déploiement de la fibre optique. Les zones urbaines les plus densément peuplées sont laissées à l’initiative du secteur privé en raison de la rentabilité économique des investissements attendue à court terme. Les territoires les moins denses sont divisés en deux zones, l’une, d’initiative privée, où un seul réseau est déployé par un opérateur, puis mutualisé. L’autre, d’initiative publique, où les collectivités territoriales s’appuient sur un opérateur d’infrastructures qui construit et exploite le réseau dans le cadre d’une délégation de service public.
Sur la période 2013-2022, le montant total des investissements pour le déploiement de la fibre optique est de l’ordre de 20 milliards d’euros réparti entre les acteurs publics (35 %) et privés (65 %). Fin 2020, la France comptait 40,6 millions de locaux (logements ou locaux professionnels), dont 60 % étaient éligibles à une connexion en fibre optique, soit 20,4 millions de locaux éligibles à la fibre, dix fois plus qu’en 2013. Une fracture numérique persiste cependant entre les zones urbaines et périurbaines où près de 80 % des locaux peuvent bénéficier d’une connexion en fibre optique, et les zones rurales et de montagnes qui bénéficient d’une couverture en fibre optique des locaux de seulement 30 %. Une accélération générale du déploiement et un effet rattrapage dans les zones les moins densément peuplées semblent toutefois à l’œuvre : en 2020, 5,8 millions de nouvelles lignes ont été installées (+20 % par rapport à 2019), dont 5,3 millions dans les territoires les moins densément peuplés. »

Google Earth lance une fonction pour « remonter le temps » Se rendre compte par soi-même des grands bouleversements écologiques et environnementaux des dernières décennies en jetant un coup d’œil à Google Earth est désormais possible. Avec sa fonction Timelapse, l’atlas numérique de Google promet de « remonter le temps » et d’assister à près de quatre décennies de changement à l’échelle planétaire. Expansion des villes et des domaines agricoles, fontes des glaces, déforestation, réchauffement climatique… Grâce à la compilation de millions de photos satellites prises ces 37 dernières années, Google Earth offre un aperçu en trois dimensions de l’histoire récente de notre planète. L’utilisateur·rice choisit parmi une vingtaine de points stratégiques du globe et y voir les rivages se transformer, les forêts reculer ou les réserves d’eau s’épuiser. Un triste spectacle mais une initiative qui pourrait participer à un éveil des consciences, tant individuel que collectif, plus que jamais nécessaire.

La Bourse attire toujours plus de traders en herbe Les Français·es se montrent toujours plus attiré·es par le boursicotage, cette activité plus ou moins importante sur les cours boursiers menée par des non-professionnel·les. Au cours du premier trimestre 2021, quelque 772 000 particuliers ont effectué au moins un ordre d’achat ou de vente sur une action. Il s’agit du plus haut niveau depuis le début de la pandémie, selon l’Autorité des marchés financiers (AMF). Mieux, 72 000 Français·es ont fait leurs débuts sur les marchés entre janvier et mars, et les boursicoteur·rices ont effectué plus de 18 millions de transactions en trois mois, un record. Un regain d’intérêt qui remonte à l’introduction en Bourse de la Française des Jeux, en novembre 2019, à laquelle plus de 500 000 particuliers avaient participé. Au total, l’AMF estimé à un peu plus de 1,34 million le nombre de boursicoteur·rices en 2020.

Il faudra demander son ticket de caisse chez Carrefour et System U • Enfin ! Depuis le temps qu’un nombre croissant de client·es jetaient leur bout de papier au sortir des caisses ou le rendaient à la·au caissière·er qui s’empressait de le jeter, des forêts entières ont dû disparaître ! Carrefour et Système U sont les premiers à n’imprimer l’addition que sur demande de l’acheteur·se. Depuis février 2020, la loi interdisait déjà l’impression pour des achats inférieurs à 10 euros, puis l’on était passé à 20 et bientôt à 30. Désormais, ce sera au·à la client·e de renoncer a priori au ticket, dit-on chez Carrefour. Une procédure pas très logique : il vaudrait mieux que la caisse s’enquière de savoir le souhait du chaland, comme ce sera le cas chez Système U. Le geste n’est pas mineur : avec 30 milliards d’impressions chaque année en France, ce sont 2,5 millions d’arbres et 950 millions de litres d’eau qui y passent.

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