Vite compris le 29 octobre

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Les accidents du travail ont chuté en 2020 Au rang des bonnes nouvelles nées de la conjoncture de la crise, la baisse des accidents du travail tient bonne place. En raison du recul sans précédent de l’activité économiques l’an passé, on estime que le nombre d’accidents du travail, du trajet ou de maladies professionnelles a chuté de 18 % à 20 % en 2020. Si, au gré de la reprise, la situation tend à revenir à la « normale » en 2021, les chiffres sont à souligner. Selon le bilan de la branche accidents du travail-maladies professionnelles (AT-MP) de la Sécurité sociale pour 2020, il y a eu 17,7 % de moins d’accidents du travail (539 833), 19,7 % de moins d’accidents du trajet (79 428) et 18,8 % de moins de maladies professionnelles (40 219). En toute logique, quand on travaille moins, on s’abîme moins à la tâche.

L’État actionnaire en panne de dividendes • « Seulement » 300 millions d’euros de dividendes. Voilà ce qu’a perçu l’Agence des participations de l’État en 2020, via les 83 sociétés de son portefeuille. À tous les étages, la crise de la covid a porté un coup direct aux recettes de l’État. Et tout particulièrement à ses recettes en tant qu’actionnaire. Et pour cause, pour renforcer les bilans des entreprises, l’État a décidé d’annuler une grande partie des dividendes qui devaient lui être versés en 2020 au titre de 2019. 300 millions d’euros de dividendes, c’est du jamais vu depuis dix ans. A tire de comparaison, les pouvoirs publics avaient perçu quelque 2,3 milliards d’euros de dividendes en 2019 au titre de 2018. Mieux, jusqu’en 2015, les dividendes perçus dépassaient les 4 milliards d’euros par an. Pour dépasser cette période de vache maigre et préparer l’après, l’État mise notamment sur les futurs dividendes du groupe EDF, auprès duquel les pouvoirs publics ont souscrit pour 1 milliard d’euros d’obligations convertibles.

Un chômage toujours sur la pente descendante Loin d’emprunter le chemin inverse, le chômage poursuit sa baisse en France. Au troisième trimestre 2021, le nombre de demandeur·ses d’emploi n’ayant pas du tout travaillé a ainsi chuté de plus de 200 000, pour revenir à son niveau d’avant crise. De la même façon, le ministère du Travail a recensé 3 544 100 chômeur·ses de catégorie A en France hors Mayotte entre juillet et septembre, soit une baisse de 206 000 par rapport au trimestre précédent. Une baisse quatre fois plus importe que celle enregistrée entre les premier et deuxième trimestres (50 000) ! Sur un an, la baisse du nombre de chômeur·ses atteint 9,7 %. Mieux, toutes les classes d’âge bénéficient de la baisse, particulièrement les moins de 25 ans (-8,4 % sur un trimestre et -14,8 % sur un an). Des résultats positifs à nuancer toutefois, le transfert accéléré vers l’activité est un classique en période de reprise post crise. À noter tout de même qu’en l’occurrence, les embauches en CDI sont particulièrement dynamiques. Et ça, c’est une vraie bonne nouvelle.

Par temps de covid, l’immigration au ralenti Parmi les grandes conjonctures et bouleversements internationaux induits par la crise, l’évolution des flux migratoires est particulièrement significative. C’est simple, le nombre de migrant·es arrivé·es dans les 25 pays occidentaux membre de l’Ocde a atteint son niveau le plus bas depuis 2003, selon le rapport annuel sur les migrations publié ce jeudi 28 octobre par l’organisation économique internationale. « La crise du covid-19 a entraîné la plus forte baisse jamais enregistrée des flux d’immigration dans les pays de l’Ocde », résume le rapport. Selon l’étude, 3,7 millions de migrant·es ont rejoint les 25 pays occidentaux de l’Ocde en 2020, soit une baisse de plus de 30 %. Une chute historique, d’autant que plus qu’elle aurait même « largement dépassé les 50 % si l’on ne prend pas en considération les changements de statut », ajoute le rapport (une même personne peut alors apparaître deux fois dans le décompte). La France, qui compte parmi les cinq grandes destinations migratoires de l’Ocde, a enregistré la plus faible baisse (-21 %), avec 230 000 nouveaux·lles immigré·es.

Champagne pour TotalEnergies La flambée des prix de l’énergie fragilise le pouvoir d’achat et préoccupe les Français·es et le gouvernement, et pendant ce temps les groupes pétroliers et gaziers trinquent. Et pour cause, TotalEnergies, le géant français des hydrocarbures, a pleinement profité de la remontée des cours de l’or noir et du gaz. Au troisième trimestre, le groupe a annoncé des bénéfices nets de 4,6 milliards de dollars. Soit 23 fois plus qu’un an plus tôt (200 millions de dollars au troisième trimestre 2020 en raison de la baisse des cours). En comparaison avec un résultat moins heurté par la crise, celui du troisième trimestre 2019, la progression reste fulgurante : +66 %.

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