Et je m’interroge sérieusement en marchant dans les rues de Paris entre vélibs à contresens, voitures brûlant le rouge, scooters en sens interdits et trottinettes sur les trottoirs si ce « pseudo Woodstock libertaire » n’est pas l’apogée des égoïsmes en marche.
Le respect du code de la route n’est pas destiné à sauver des routes mais à épargner des vies. L’organisation régulé des déplacements n’est pas un symbole d’un système oppressif mais l’art de faire vivre pour le mieux les gens.
Ces incivilités permanentes n’ont rien de bénéfique pour nos sociétés sinon favoriser encore plus l’individualisme, la violence, les tensions. Oui, ce pseudo respect des différences n’est en fait que le stade suprême du « tout pour ma gueule » bien à la Française.
Une société ne rend pas les gens heureux par la pratique du désordre sinon les plus forts, les plus égoïstes, les plus asociaux. Et les faibles, les handicapés, sont les victimes de cette montée des individualismes.
Dans un Paris qui confond désordre et indépendance jamais un discours sur le juste ordre des choses…et de la circulation n’aura été aussi indispensable qu’humaniste.
Accueil L'humeur de la semaine, par Marc Drillech Après-demain c’est vendredi et les aloses sont moroses.