Et je voudrais savoir combien d’écoles, d’hôpitaux, de services d’urgence, d’antennes des services publics dans les petites villes de province, d’écoles mieux aidés et disposant d’enseignants payés à leur juste valeur… si l’Etat décidait courageusement, de s’opposer à l’optimisation fiscale des multinationales et des grandes entreprises nationales.
C’est à la fois une injustice, une inégalité illégale sur le plan moral, un droit donné à la triche.
Et si notre président veut rester dans l’histoire, alors qu’il se saisisse de ce terrain de bataille car ce n’est pas demain que Google, Apple, Amazon et ces entreprises se satisferont des clientèles du Luxembourg, de Jersey ou des paradis fiscaux des Caraïbes.
La France et l’Europe ne sont pas des revenus insignifiants, au contraire. Alors exigeons nos droits. On ne peut favoriser la création d’entreprises et traiter ces dernières selon qu’elles sont puissantes et excellent dans une triche pseudo-légale, qu’elles sont plus petites et fragilisées par une imposition inégale.