Demain c’est vendredi. Les requins se requinquent et le temps est à la réflexion.

Je ne suis pas un fervent nationaliste. J’ai horreur du chauvinisme. Je crois que la diversité est une solution et non un problème. Mais quand la francophonie est délaissée par les politiques et les entreprises, je m’agace en apprenant que La Fourchette devient The Fork. Je comprends les impératifs économiques, la gestion internationale de la marque, les économies d’échelle, la valorisation de l’anglais auprès des jeunes. Mais je vis dans un pays qui a une culture à défendre, une langue à protéger, une originalité à sauvegarder, des racines riches et solides.

Alors la Fork m’agace comme Sofinco qui annonce qu’il est « smart money, smart life ». Le débat n’est pas nouveau mais nous ne gagnerons rien au nivellement, à la mono-langue tueuse de traditions qui appauvrit par l’uniformisation.

La francophonie est une lutte honorable et actuelle pour conserver sa personnalité et ses racines.

Ce « vestige » est en réalité d’une grande modernité.

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