Temps de lecture 0,30
Rester rivé devant un écran, non stop, c’est top pour les usines d’ordinateurs, pas pour le bonheur de l’être humain.
C’est vendredi. Les turbots turbinent et le temps est à la réflexion. Et certains savent bénéficier des drames actuels, à l’instar des outils distanciels censés remplacer le présentiel.
Il serait bien de remettre les marchands du temple à leur place et je le fais avec sérénité puisqu’avec Épitech ou IonisX, nous utilisons le distanciel depuis nombre d’années. On connaît !
Quand des écoles vantent ces nouveautés (en oubliant la situation psychologique de leurs étudiant·es), quand des entreprises de la tech vendent « la nouvelle école », quand les fonds spécialisés (dont la réussite de l’étudiant·e n’est pas leur obsession) expliquent qu’on va ainsi construire l’avenir, on doit redevenir sérieux.
Le distanciel apporte une solution. Il facilite l’apprentissage. Il répond au « any time et any where ». Mais il n’est pas l’école qu’un jeune veut vivre. Ce mode d’apprentissage s’étendra dans la formation permanente, mais il ne remplacera pas l’expérience unique de la vie d’une école, du collectif et de l’échange. C’est un outil, non une finalité en soi.
Demandez l’avis des étudiantes et étudiants, pas seulement des vendeurs de solutions qui font la promotion du « nouveau monde ». Rester rivé devant un écran, non stop, c’est top pour les usines d’ordinateurs, pas pour le bonheur de l’être humain.