La France s’associe au « Partenariat mondial pour l’IA »

Une union pour réfléchir à l’IA de demain

Le futur de l’intelligence artificielle se dessine. À l’initiative de la France et du Canada, le Partenariat mondial pour l’IA (PMIA) lancé le 15 juin réunit un consortium d’acteurs du public comme du privé de quatorze pays pour réfléchir à l’avenir de l’IA et à la place de cette technologique dans nos sociétés futures.

Outre la France et le Canada donc, l’on retrouve au sein du consortium les États-Unis, l’Allemagne, l’Italie, le Royaume-Uni, le Slovénie, l’Australie, la Corée du Sud, l’Inde, le Japon, le Mexique, la Nouvelle-Zélande et Singapour. Sans oublier l’Union européenne qui se joint à la fête. Autant dire que l’initiative franco-canadienne trouve un écho planétaire. Ce PMIA est également porté par l’OCDE et l’Unesco, et dispose de l’appui de deux centres de recherche à Paris et Montréal. Il s’agit pour les pays engagés de fournir un cadre de développement et d’utilisation responsables de l’IA, en respect des droits individuels et en vertu de l’innovation et de la croissance économique. Si le partenariat rassemble aujourd’hui une poignée d’États, d’autres pays pourraient rejoindre l’initiative dans les prochains mois.

Une initiative déclinée en quatre thèmes
Cocorico. La concrétisation de ce projet d’association mondiale pour l’IA doit son existence au travail conjoint mené par Paris et Ottawa, depuis l’appel lancé en 2018 par le Président de la République Emmanuel Macron et Justin Trudeau, le Premier ministre canadien. Pour donner forme à l’initiative, des experts issus de l’industrie et de la recherche se réuniront dans un groupe de travail construit autour de quatre thèmes : l’utilisation responsable de l’IA, la gouvernance des données, l’avenir du travail et l’innovation et la commercialisation. La première réunion plénière du PMIA est, elle, prévue en décembre 2020 au Canada. Actualité et crise sanitaire obligent, le consortium entamera son activité en se penchant sur l’apport de l’IA dans la lutte contre la pandémie de la covid-19. Apport jugé mineur par les spécialistes jusqu’à présent. ABA

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