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A-t-on entendu parler de cas de thrombose avec les autres vaccins ? Qu’en conclure ?
Dites, je psychote ou pas ?
Le 17 mars, j’ai exprimé l’avis, contre, apparemment la terre entière, qu’un seul décès avéré pour thrombose après une injection d’AstraZeneca devrait suffire à emporter l’interdiction du vaccin.
Or depuis les premières alertes, tous les médecins, spécialistes, politiques, élus, organisations de santé crient à la démesure du principe de précaution, fustigent les États prudents (douze quand même à l’époque !) et bénissent l’AstraZeneca au nom d’un autre principe absolu : aucun lien n’a pu être établi « à ce stade » entre les accidents létaux signalés et le vaccin austro-britannique.
Fort bien.
Le 18 mars, après des dizaines d’autres cas, « à Nantes, un étudiant de 24 ans a été trouvé mort chez lui, dix jours après avoir été vacciné avec une dose de vaccin AstraZeneca. Une enquête judiciaire est ouverte […] Inquiets de son silence, les proches et la famille d’Anthony Rio ont alerté les pompiers. Ces derniers l’ont découvert dans son logement verrouillé de l’intérieur. Dans l’appartement que le jeune homme occupait seul, les services de police ont trouvé un document attestant que l’étudiant en sixième année de médecine et interne au CHU avait été vacciné le 8 mars à La Turballe (Loire-Atlantique) avec le vaccin AstraZeneca. Le parquet de Nantes a ouvert une enquête en recherche des causes de la mort et a ordonné une autopsie. Une source proche du dossier révèle que le rapport évoque “une hémorragie interne causée par une thrombose” […] L’étudiant est décrit par son grand frère comme un garçon sain, sportif, qui faisait attention à son alimentation et qui n’avait aucun antécédent médical. Anthony avait des maux de ventre, explique le frère à nos confrères, et devait voir un médecin le jeudi après-midi […] Le Danemark a signalé samedi des cas de formation de caillots sanguins et d’hémorragie cérébrale chez deux membres du personnel hospitalier de la région de Copenhague ayant reçu le vaccin contre la covid-19 d’AstraZeneca. L’une de ces deux personnes est morte et toutes deux sont tombées malades moins de 14 jours après la vaccination, a précisé la Région Capitale du Danemark, qui gère le système de santé à Copenhague » (lu dans La Dépêche).
J’entends depuis la première alerte le même argument : statistiquement, les cas de thrombose signalés après l’injection ne sont pas supérieurs à ce que l’on constate ordinairement sur les populations.
Question : a-t-on jamais signalé le moindre accident de cet ordre avec les autres vaccins en circulation ? En toute logique, la mienne en l’occurrence, sur les millions de personnes vaccinées au Moderna ou au Pfizer, on aurait bien dû enregistrer des cas de thrombose, « sans lien avec le vaccin », non ?
À ce jour, aucune information en ce sens.
Les seules thromboses « sans lien avec le vaccin » concernent des personnes vaccinées à l’AstraZeneca. Elles ont beau être « on ne peut plus normales », elles ne surviendraient donc qu’après des injections d’AstraZeneca ?
Voit-on l’anomalie ?
Sommes-nous, ou pas, en train d’immoler des petites gens à cause d’un vaccin sans doute apte à combattre le coronavirus chez des millions d’autres, mais pour une raison « non encore mise en évidence » susceptible, exceptionnellement, de provoquer des thromboses chez tel ou tel sujet à risque particulier ?
Au nom de quoi ? De la panique. Vacciner. Vacciner. Vacciner. Des morts ? Insignifiants au regard des « bienfaits supérieurs au risque ». Si tel est le cas, la médecine mondiale est en train de renoncer au sacro-saint principe du primum non nocere, avant tout ne pas nuire (en l’occurrence en ôtant la vie).
D’autant plus qu’il y a tout lieu de croire aujourd’hui que les autres vaccins annoncés (Johnson et compagnie) viennent sous peu assurer le relais. Que nous serons, en France, dixit le Président, à même d’approvisionner les nouveaux vaccinodromes en cours de montage. Avec ou sans AstraZeneca.
Mieux encore : nous pourrons mépriser les vaccins chinois et russes tellement nous allons crouler sous les doses. Dans ta face, Poutine !
Combien d’autres morts par thromboses, entre-temps, sans lien avéré avec le vaccin AstraZeneca, allons-nous enregistrer ?
Non, là, pas de doute, je psychote…
Olivier Magnan
M. Magnan, vous avez bien raison de nous alerter, vous ne « psychotez pas »! Vous avez raison de rappeler le principe inscrit dans le serment d’Hypocrate que tous les médecins, du généraliste au grand professeur, ne devraient jamais enfreindre: « D’abord ne pas nuire ».
Oui, on est bien en train d' »immoler de petites gens », comme vous dites si bien, des gens qui ne sont rien (moins qu’une fourmi) pour ceux qui nous gouvernent et leurs maîtres.
Je vous remercie de parler de ce jeune étudiant en médecine décédé à Nantes d’une hémorragie interne, 10 jours après son injection d’Astra Zeneca, de citer son nom et son prénom.
Car c’est une personne, qui a eu une vie courte et bien remplie (6ème année de médecine à 24 ans, et interne dans un CHU). On sait le rythme de travail et les heures de nuit illimitées imposées à ces jeunes internes. Il a des parents, peut-être un frère ou une soeur, une petite amie.
Il n’est pas juste un des cas de décès anonymes dont parlent les « autorités » et qui a conduit à suspendre, puis rétablir le vaccin en le « réservant » désormais aux « vieux » de plus de 55 ans.
J’ai écouté les infos à 7h30 et 8h sur Sud Radio, et pas un mot sur ce garçon.
A vous de me dire pourquoi cela ne fait pas la Une. C’est aussi pour cela que j’apprécie votre éditorial, et je me rends compte à nouveau qu’en dépit de nos désaccords majeurs sur des sujets importants (comme Trump..), vous êtes lucide, vous avez du bon sens, et vous êtes quelqu’un de bien, c’est-à dire humain, sincère et intègre.
Je vous souhaite une belle journée.
Patricia
P.S. Pour plus d’information , aux sources fiables, sur les risques liés à tous ces nouveaux vaccins -et aussi aux test PCR… – , voir le blog de Patrice Gibertie.